• Chapter II - MARINA.

    CHAPITRE II - MARINA:

    J'était fière, fière d'avoir corrigé Charles, fière d'avoir fait du mal. Donc j'ai avancé d'un pas triomphant...

    ...Trop triomphant...

    ...Vu que je me suis cognée dans le Godzilla de mon école, la sorcières née, Mme Poulisse, ma prof' de CM1...

    Oubliez les belles maîtresses de Maternelle canon et tout... Elle, elle est née avec comme mère une poubelle... C'est pas possible, c'est pas une femme, ça !

    Elle m'a flingué des yeux avant d'ajouter:

    "Casses toi Marina, tu veux ?"

    Je me suis exécutée, car impossible de rivaliser avec cette masse de 130 kilos et plus. Encore 15 secondes de vie et après, s'en était terminé de moi.

    Je devais m'enfuir loin, très loin car Godzilla continuait d'avancer vers Charles, affolé.

    Elle est finalement arrivé devant Charles, et lui demandant qu'est ce qu'il s'était passé, cet idiot de Charles m'a cafté !

    J'était maintenant sûre à 100% que j'allais décéder dans les minutes à venir.

    Godzilla s'est mise à hurler à plein poumons mon nom de plus belle dans la cour. Le bus venait d'arriver, et moi je courais encore.

    Je me suis arrêtée, droite comme un flamant rose, tremblante de peur...

    Godzilla s'avança vers moi, la terre tremblait sous ses pas. Elle poussa un grognement. Il y eu un silence incroyable, puis elle me demanda:

    "C'est toi qui à fait mal à Charlie, mademoiselle ?!"

    De 1: elle m'appelle TOUT-LE-TEMPS mademoiselle. De 2: elle dit Charlie au lieu de Charles !

    J'ai discrètement répondu "Oui...", rouge comme une tomate.

    "J'EN ETAIT SÛRE !" a-t-elle hurler

    Elle a regardé le bus qui klaxonnait comme un malade à force d'attendre. Elle a pincé ses lèvres avant de reprendre:

    "On est en retard ! Bien alors... C'est la dernière fois que je te vois faire ça, mademoiselle ! OK ?!!" Elle m'a montré son poing avant de tourner les tallons.

    Je transpirais, j'ai répondu "oui" de la tête.

    Je suis partie chercher mes affaires, j'ai dis adieu à "L'école CP-CM2 de Léonard de Vinci" et je suis montée dans le bus.

    Je me suis assise à une place au pif, seule. Dans le bus, tout le monde pleurait à part moi et Charles.

    500 m plus tard, me voilà chez moi. Je pris mon cartable, avant d'ajouter un "Au revoir" silencieux.

    Tellement silencieux que personne ne l'a entendu. Je mis un pied à terre et partit chez moi.

    En rentrant, ma mère était là. Elle faisait la vaisselle, comprenant de suite que je n'allais pas fort:

    "Tout va bien, mon lapin ?" me demanda-t-elle.

    "Ouais, ouais..."

    Je montais l'escalier quatre à quatre avant de m'enfermer dans ma chambre.

    J'y suis rester la soirée; je n'avais même pas envie de manger. A croire que cette querelle m'avait profondément touchée...

    A suivre...


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