• [N°1] Marina

    [N°1] Marina

     Prologue

    Vous ? Qui êtes-vous ? Un monstre, un extraterrestre ?

    Tel est la question que je vous pose.

    Oh ?! Vous êtes un honnête humain ?! Aucun problème alors, je peux tout vous raconter !

    Je m'appelle Marina Boussier, j'ai 10 ans et j'habite à Clermonfetty-les-Noix. Je vais et j'étudie à la merveilleuse école enchantée de Léonard de Vinci (c'est son nom, je vous l'assures !). Bref, j'avais presque 0 problèmes. J'ai bien dit presque !! 


    CHAPITRE I

    CHAPITRE II

    CHAPITRE III

    CHAPITRE IV

    CHAPITRE V

    CHAPITRE VI

  • CHAPITRE VI - MARINA

    Les 6eme - car maintenant j'avais la certitude que s'en était bel et bien - avançaient à vive allure, je pus alors clairement les apercevoir nettement:

    Celle de gauche était petite, assez mignonne, chataîne aux cheveux bouclés magnifiques et aux yeux vert émeraude éclatants., une seule mèche verte seulement Celle de droite avait une queue de cheval blonde, avec seulement deux mèches teintées de rouge qui tombaient sur son beau visage au yeux marrons. Elle était très grande et très mince.

    La troisième - la leader du petit groupe d'après moi - était placée entre les deux autres filles: ses cheveux noir corbeau brillants tombaient jusqu'à ses fesses, sa bouche maquillée de gloss rouge ressortait extrêmement bien à la lueur de ses yeux bleu océan et de sa peau bronzée,  une longue mèche blanche alors tombait sur son corps de déesse, ce qui la rendait encore plus jolie.

    Elles étaient toutes les trois habillées... sexy. Non désolée pour le mot, ce n'est pas assez, elles étaient... vulgaires. Très vulgaires. Surtout la leader.

    Les silhouettes... enfin les filles avançaient toujours vers moi. Je me suis dis qu'elles avaient l'air sympas.

    Je leva ma main vers elles pour les saluer.

    La chataîne et la blonde se regardèrent, excisant sur leur visage une grimace de dégoût. C'est alors que la jolie brune passa devant ses deux congénères d'un pas fier, se plaçant devant moi et me toisant de haut en bas, toujours la tête haute.

    Je me sentais gênée.

    Elle sourit de satisfaction, puis m'ordonna:

    "Toi, la clocharde, ne nous adresse plus la parole comme ça, surtout à MOI."

    Intimidée, horrifiée, j'acquis timidement:

    "Oui..."

    Les bombasses alors éclatèrent d'un rire mauvais, avant de disparaître derrière le portail. J'étais restée clouée là, les larmes me piquant les yeux, les mots me manquant cruellement. Ma mère, aussi étonnant que cela puisse parraître, n'avait même pas remarquer ce qui venait de se passer.

    Je ravala mes larmes, et ma chère maman qui avait enfin terminer sa paaassionnante discution m'invita à dépasser le portail. Je m'exécuta.

    Dans le hall, une tonne d'élèves déferlaient en direction de la cour de récréation, là où normalement la principale devait appeler les élèves pour former les différentes classes. C'est ce qui avait été marqué sur le papier que j'avais reçu.

    Je ne vis pas Charles, ni les bombasses dans le couloir. Tant mieux. Par contre, j'étais perdue dans un torrent d'élèves inconnus.

    Enfin, un grand éclat de lumière m'indiqua qu'il y avait devant moi une grande porte de fer qui donnait sur une cour de béton.

    Il y avait déjà pas mal de monde réunit, c'était assez impressionnant.

    Sur une estrade installée exprès pour l'évènement, je vis la principale, mme Moranje et des professeurs l'accompagnant. Elle tenait une feuille dans sa main gauche.

    C'était le souk dans la cour; les bavardages proliféraient de partout et des écoliers chahutaient, j'étais à peu près la seule qui était parfaitement calmée !

     Calmement, la directrice demanda le silence. Le brouhaha cessa. Raclant sa gorge, elle commença son longs - et ennuyant - discours. Son texte finit, elle procéda à l'appel des classes.

    La tension alors me monta au cerveau.

    A suivre...

    Les chapitres sont très courts je sais, mais je vais essayer de m'arranger pour en fusionner quelques uns pour que le récit soit plus agréable à lire. Ce chapitre est d'ailleurs une fusion du chapitre VI et VII.


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  • CHAPITRE V - MARINA:

        Des élèves des classes supérieures chahutaient devant la porte du sinistre collège, malheureusement je ne voyais aucun 6ème dans les parages... Doucement, ma mère me prit la main et me murmura: "On y va, mon doudou...". Elle s'avança.

    Je la suivais paisiblement.

    Erreur. Tous les élèves riaient aux éclats à mon passage... Pourquoi ? J'en savais rien.

    Agacée, j'essayais tant bien que mal d'ignorer les ricanements. Quand ma mère et moi s'arretâmes enfin, ma mère, le sourire aux lèvres et les yeux équarquillés devant une surveillante, j'ai deviné qu'on était pas prêtes de rentrer dans l'école:

    "Paty ?! C'est toi ?!" s'exclama ma mère.

    La surveillante en question se retourna avec surprise et élégance, elle poussa joyeusement un "Oh !" suivit d'un "Ca alors, quelle coïncidence !"

    "Cela fait tellement longtemps !!" s’enthousiasmait ma mère 

    Et elles se mirent à disputer gaiement, ma mère disait: "On peut discuter un peu, Marina ! On ne va pas arriver en retard voyons !" tellement je me plaignais d'elle. Pffff....

    Je pris mon mal en patience. Alors que je tournais en rond, j'apperçus 3 silhouettes féminines au loin arriver.

    3 silhouettes... de filles assez spéciales, sûrement... En 6ème....

    A suivre...


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  • CHAPITRE IV - MARINA:

    Un sursaut... Et mon réveil matinal: il était 6h30, le 3 septembre, jour annuaire de ma rentrée en 6ème !!!

    Je bondis de mon lit, pleine d'énergie et d'entrain.

    Ma mère était dans la cuisine, avec un bol de lait chaud dans la mains.

    "Bonjour, mon lapin !" me salua-t-elle.

    "Bonjour maman !"

    J'avala mon déjeuner à la vitesse de la lumière avant de me peigner, m'habiller, me remuer, me détourner... Et soudain, au moment de partir, tous mes doutes de la veille me revinrent à la tête...

    "On y va, mon chouchoux ! ♥" brailla ma mère

    "D'accord, m'man..."

    Pleine de sueur, pleine d'effroi j'avançais vers ma voiture. Comment se faisait-il de ce soudain changement d'attitude ?

    J'avais un mauvais présage...

    Je m'assis sur la banquette arrière de la Renaud de ma mère, l'air des plus pâle...

    Pourquoi ? Pourquoi avais-je accepter de sauter une classe ?!!

    Tourmentée, je ne vis pas le temps passer...

    Et j'aperçus, derrière la vitre teintée de la Renaud,à ma plus grande peur, l collège au loin !

    On s'arrêta; ma mère et moi on descendit de la voiture, car on était arrivées...

    A suivre... 


    Oui, j'avais normalement dit que ce chapitre serais un peu plus longs, mais en fait... non. xD

     


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  • CHAPITRE III - MARINA:

    Le lendemain, j'étais de très mauvaise humeur. La journée se passa sans soucis, et les 2 mois de vacances également. Nous sommes allées, ma mère et moi, à la piscine, à Disneyland... Nous sommes même parties en Italie.

    La route a été longue pour aller en Italie, mais cela valait le coup d'y aller: des paysages magnifiques à Romes, et revoir papy et mamie était encore mieux... L'eau de la douche était légèrement glacée, mais à quoi bon s'en plaindre...

    Bref, retour à la réalité: nous sommes à présent le 2 septembre, soit le dernier jour des vacances d'été !

    J'avais fini de préparer mon sac: un simple bout de cuir avec quelques boutons et des languettes pour mettre à mon dos. Je stressais: et si le collège était, en fin de compte, un endroit effroyable où tout le monde se moque de toi ? Remuer le problème dans tous les sens aggravais mon stress: maintenant, je transpirais et me rongeais les ongles.

    La voix de ma mère me réveilla de l'horreur:

    "A taaaaable !! ♥" s'écriait-elle.

    Je descendit les escaliers quatre à quatre, pensive.

    Je pris un maigre repas: deux tranches de pain et une soupe des plus liquides....

    ...Et vint l'heure de dormir. Mais IMPOSSIBLE de dormir avec cette fichue rentrée !

    Je m'assoupis finalement, à 1h10 environs, les paupières lourdes...

    A suivre....


    Chapitre très court je trouve, mais pas de panique, le suivant sera plus longs ! :)

     


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  • CHAPITRE II - MARINA:

    J'était fière, fière d'avoir corrigé Charles, fière d'avoir fait du mal. Donc j'ai avancé d'un pas triomphant...

    ...Trop triomphant...

    ...Vu que je me suis cognée dans le Godzilla de mon école, la sorcières née, Mme Poulisse, ma prof' de CM1...

    Oubliez les belles maîtresses de Maternelle canon et tout... Elle, elle est née avec comme mère une poubelle... C'est pas possible, c'est pas une femme, ça !

    Elle m'a flingué des yeux avant d'ajouter:

    "Casses toi Marina, tu veux ?"

    Je me suis exécutée, car impossible de rivaliser avec cette masse de 130 kilos et plus. Encore 15 secondes de vie et après, s'en était terminé de moi.

    Je devais m'enfuir loin, très loin car Godzilla continuait d'avancer vers Charles, affolé.

    Elle est finalement arrivé devant Charles, et lui demandant qu'est ce qu'il s'était passé, cet idiot de Charles m'a cafté !

    J'était maintenant sûre à 100% que j'allais décéder dans les minutes à venir.

    Godzilla s'est mise à hurler à plein poumons mon nom de plus belle dans la cour. Le bus venait d'arriver, et moi je courais encore.

    Je me suis arrêtée, droite comme un flamant rose, tremblante de peur...

    Godzilla s'avança vers moi, la terre tremblait sous ses pas. Elle poussa un grognement. Il y eu un silence incroyable, puis elle me demanda:

    "C'est toi qui à fait mal à Charlie, mademoiselle ?!"

    De 1: elle m'appelle TOUT-LE-TEMPS mademoiselle. De 2: elle dit Charlie au lieu de Charles !

    J'ai discrètement répondu "Oui...", rouge comme une tomate.

    "J'EN ETAIT SÛRE !" a-t-elle hurler

    Elle a regardé le bus qui klaxonnait comme un malade à force d'attendre. Elle a pincé ses lèvres avant de reprendre:

    "On est en retard ! Bien alors... C'est la dernière fois que je te vois faire ça, mademoiselle ! OK ?!!" Elle m'a montré son poing avant de tourner les tallons.

    Je transpirais, j'ai répondu "oui" de la tête.

    Je suis partie chercher mes affaires, j'ai dis adieu à "L'école CP-CM2 de Léonard de Vinci" et je suis montée dans le bus.

    Je me suis assise à une place au pif, seule. Dans le bus, tout le monde pleurait à part moi et Charles.

    500 m plus tard, me voilà chez moi. Je pris mon cartable, avant d'ajouter un "Au revoir" silencieux.

    Tellement silencieux que personne ne l'a entendu. Je mis un pied à terre et partit chez moi.

    En rentrant, ma mère était là. Elle faisait la vaisselle, comprenant de suite que je n'allais pas fort:

    "Tout va bien, mon lapin ?" me demanda-t-elle.

    "Ouais, ouais..."

    Je montais l'escalier quatre à quatre avant de m'enfermer dans ma chambre.

    J'y suis rester la soirée; je n'avais même pas envie de manger. A croire que cette querelle m'avait profondément touchée...

    A suivre...


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